Élu meilleur entraîneur de l’Année 2015, votre réaction ?
Je voudrais dans un premier temps remercier les initiateurs de ces prix. C’est une façon d’encourager les acteurs qui se sont distingués dans toutes les disciplines sportives . Cette émulation permet d’inciter les autres a bien travailler pour songer avoir aussi un Nimba d’Or.
Un travail en amont m’a permis cette année de rafler ce prix que je compte bien sauvegarder. C’est une occasion pour moi de remercier tous mes fans et toutes les autorités à savoir le bureau exécutif du Horoya AC, la fédération et le département des sports, pour leurs investissements en ma personne pour m’aider à traverser des moments difficiles. J’avoue que suis vraiment content, et je dédie ce prix au président Antonio SOUARE. Vraiment toutes ces personnes ont contribué à ma promotion.
Peut-on savoir ce qui a prévalu dans votre élection ?
Ce sont les journalistes et les observateurs qui ont voté. A mon avis c’est l’ensemble des performances obtenues cette année, autant sur le plan national qu’international . Cette année , le Horoya dames a été sacré champion 2015. Ensuite, j’ai fait monter le club MBC (Magic Basket Club) en division supérieure , et j’ai participé à l’Afrobasket qui s’est tenu à Yaoundé du 24 septembre au 3 Octobre . L’équipe nationale féminine guinéenne s’est classée 9e, avec 7 matchs, 4 défaites et 3 victoires. Ce sont ces résultats qui nous ont permis de faire revenir le basketball guinéen dans l’arène continentale.
Je pense que c’est par rapport à tous ces résultats que l’APSG (Association de la Presse Sportive de Guinée ) m’a élu meilleur entraineur du pays devant deux baobabs du football à savoir Lapé BANGOURA(anciens entraineur du HAC ) et Hamidou CAMARA( Atlético de Coléah et équipe nationale cadette).
En tant qu’entraîneur, quelle est votre ambition ?
Mon ambition est de chercher toujours à m’imposer dans mon championnat local . Je voudrais à chaque fois participer aux compétitions majeures organisées par FIBA Afrique. Pour réussir ce pari , il faut la formation . C’est pourquoi je demande à nos chefs hiérarchiques de nous aider toujours à ce que nous gagnons des formations, pour rehausser le niveau de notre savoir faire. Nous sommes au 21ème siècle, les données changent à tout moment. J’ai de très grandes ambitions. Aujourd’hui entraîneur national de niveau 2, je cherche à conquérir le niveau 3. J’aimerais un jour être instructeur FIBA-Afrique ou même docteur en basket-ball…