Porter ce maillot est un honneur, le mouiller est un devoir !

Comme en 2016, la malédiction des tirs au but…

Comme en 2016, la malédiction des tirs au but…

Pour les Guinéens le verdict est dur à avaler. Et pour deux d’entre eux, les dieux du foot se sont montrés particulièrement cruels ce mercredi au Stadium Japoma de Douala.

 Le premier se nomme Kanfory Lappé BANGOURA, le sélectionneur et coach guinéen. En 2016 déjà, il avait vu ses troupes s’arrêter en demi-finale, au Rwanda, lors de cette terrible épreuve des tirs au but qui avait souri à la RDC. Alors Lappé pensait bien que cette fois le sort lui serait favorable et pour implorer le ciel il joua son va-tout en changeant de gardien à quelques secondes de la fin des prolongations. Un grand CAMARA (Sekouba), spécialiste de l’exercice, relaya le jeune CAMARA (Moussa) entre les poteaux. Mais il s’inclina 5 fois sur 5, plongeant son coach dans le plus profond désarroi.

 Le second héros malheureux se nomme Morlaye SYLLA. Un petit chef d’oeuvre de coup-franc du n°10 du Horoya placé sous la barre avait éjecté le Rwanda (!) et propulsé la Guinée dans le carré d’as du tournoi. Alors, on était prêt à parier que le subtil Morlaye, cinquième tireur du Syli ferait chanter le filet comme ses quatre coéquipiers venaient de le faire avant lui. Malédiction: le gardien Djigui DIARRA choisit le bon côté pour stopper le ballon de l’infortuné stratège guinéen et ouvrir à sa formation les portes de la finale.

 Ces deux hommes n’oublieront pas de sitôt le terrible dénouement de Douala et on ne peut qu’être triste pour eux. En leur souhaitant une médaille de bronze pour les consoler.

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