« Ecoutez, les deux nuls qu’on vient de faire c’est sûrement une déception. Pour le classico, on pouvait s’y attendre car c’était un match particulier. Ensuite on peut analyser l’autre zéro zéro à Boké. Avec le recul, moi je pense au moins au football guinéen parce que jouer ici, c’est notamment essayer d’améliorer le talent des joueurs et les infrastructures. Or, tant qu’on aura des terrains pareils, comme ceux de l’intérieur, les joueurs guinéens auront des soucis. Il faudrait le plus rapidement possible installer des gazons synthétiques pour que les jeunes de 15 à 16 ans soient sur un bon terrain en jouant beaucoup. Et qu’ils s’habituent à ces surfaces. Si tel est le cas, je pense qu’il y aura beaucoup plus de progression au niveau des équipes qui jouent en Ligue 1.
En première mi-temps, face au Wakrya AC de Boké, on a su s’adapter et on a tenu le choc. Et physiquement ça été mieux pour nous. On s’est procuré trois à quatre occasions. Ensuite, en deuxième période, on aurait dû gagner le match. On a manqué encore un peu de lucidité dans les 30 derniers mètres. Mais le plus important reste qu’on a pris un point à l’extérieur.
Maintenant on joue à domicile contre Soumba et là il n’y aura pas de secret. Quand on joue à la maison, c’est seulement la victoire qui compte. Même s’il y a aussi la préparation pour les matches suivants, y compris ceux de la campagne africaine qui doivent arriver. Donc il y a une équipe type qui va surement se mettre en place. Ce qui nous permettra de travailler pour régler le collectif, les habitudes de jeu et naturellement l’efficacité.
Retrouver de la profondeur pour marquer des buts
Je répète comme je l’ai dit dès le début de la semaine à mes joueurs, qu’il n’y a que la victoire qui compte face à Soumba. Donc on a travaillé cette semaine les coups de pieds arrêtés, les corners, les touches ensuite la circulation du ballon. Et à l’approche des 20 derniers mètres, je dois pouvoir compter sur mes attaquants. Ce que je leur reprocherais à mes attaquants lors des deux derniers matches, et particulièrement à mes deux ailiers, c’est leur manque de percussion. Y compris à Ocansey MANDELA qu’on ne voit plus prendre le ballon, aller dribler, percuter et provoquer.
De l’autre côté Yakouba MANDO ou Daouda CAMARA le font par petits moments, mais trois ou quatre fois dans le match c’est insuffisant. Car si on ne provoque pas et qu’on ne va pas de l’avant, on aura moins d’occasions. Et quand tu as moins d’occasions, tu marqueras surement moins de buts.
Donc ce que je voudrais qu’on retrouve dans nos prochains matches, c’est de la profondeur, de la variété dans le jeu, de la provocation, des dribbles et des centres pour qu’on puisse marquer des buts. »