A trois jours du coup d’envoi de la saison 2016-2017, les équipes des Ligue 1 et 2 viennent de recevoir de nouveaux maillots offerts par la LGFP. Précision importante, ces maillots devront porter le nom des joueurs. Une première en Guinée, et qui illustre le passage du football amateur à celui de sport professionnel.

« Nous avons reçu les maillots et nous nous sommes décidés à les livrer aux clubs sans les floquer. Par le passé on a estimé que mettre le nom des joueurs sur les maillots relevait de la fantaisie. Aujourd’hui, cela fait partie des critères impératifs du professionnalisme. Il faut que le joueur soit identifié sur son maillot pour permettre à tout le monde de le reconnaitre. C’est aux clubs d’attribuer les numéros aux joueurs et de les communiquer à la Ligue. Les clubs sont donc responsables du flocage des maillots » a précisé le secrétaire administratif de la LGFP Maurice Akoi KOIVOGUI.

La LGFP a également promis que les subventions seront versées aux clubs dans les prochaines semaines. Mais, ce retard de paiement ne peut en aucun cas entraver le démarrage du championnat. La Ligue rappelle par ailleurs qu’il est du ressort de l’Etat de subventionner le championnat, et que cela sera fait cette année.

« On est en train de procéder à une mutation, parce qu’on revient de loin. N’oublions pas que nous passons d’un championnat amateur à celui professionnel. Nous allons payer les subventions et dans les meilleurs délais. Mais, cela ne doit pas pousser les clubs à refuser de jouer parce qu’ils n’ont pas encore reçu de subvention. La force financière d’un club ne peut pas être basée sur la subvention qu’il reçoit. Le football est une activité publique qui est prise en compte par l’État. L’État est donc en train d’envisager les voies et moyens pour supporter les charges financières du championnat. Nous nous allons débuter le championnat, en attendant que l’Etat nous vienne en aide » a affirmé Maurice Akoi KOIVOGUI.

Rappelons que le HAC débutera sa nouvelle saison par un déplacement pour y défier le CO Coyah sur ses terres.