– Quels ont été vos sentiments pour ce retour après une très longue absence ?
Sincèrement, ça m’a fait beaucoup de bien parce que le football c’est ma passion. Je m’étais donné la peine de bien me remettre à niveau, de retrouver mes qualités athlétiques. Donc je rends grâce à Allah. Car le plus important pour moi, c’était de rejouer au ballon. Et lorsque que j’ai fini le match, je me suis senti bien, sans aucune douleur. J’étais très fier de moi.
Le plus dur reste maintenant à beaucoup travailler dans les séances d’entraînement pour revenir à mon niveau d’antan. Sinon laissez-moi vous dire que je ne regrette pas d’être au Horoya AC. Car ce que le club a fait pour me soigner, cela nous a touché s, moi et ma famille. J’ai bénéficié de tous les soins possibles pour vite recouvrer ma santé. Mon médecin traitant est celui qui a soigné l’ex-international ivoirien Didier DROGBA. C’est vous dire que mes dirigeants se sont très bien occupés de moi, franchement. Rien qu’e pour ça, nous devons tout au Horoya AC. Donc nous allons nous donner à fond avec le coach pour aller loin encore.
– Sauf que votre retour a été marqué une perte de ballon qui a offert un but à l’équipe adverse…
C’est vrai et ce n’est pas du tout facile à digérer. Mais lorsqu’on parle des erreurs spécifiques d’un gardien, on peut citer la prise de balle, une mauvaise appréciation de trajectoire ou de mauvais plongeons. Mais sur l’action à laquelle vous faites allusion, c’est un contrôle du pied que j’ai loupé. Malheureusement ça a mal tourné. Donc je l’assume sincèrement. Et je vais continuer à travailler très dur pour être prêt dans la lutte pour la place de titulaire.
– Avec ce retour, vous pensez déjà à l’équipe nationale sénégalaise ?
Pas du tout. Pour être en équipe nationale, il faut être bon d’abord en club. Donc le plus important pour moi c’est de revenir au sommet dans mon club et la porte de la sélection me sera ouverte. Quand tu es bon en club, on te convoque automatiquement en équipe nationale. Encore une fois, je tiens à honorer mon contrat avec les « rouge et blanc » de Matam.
– Pensez-vous déjà à la reconversion que le club vous a accordé au terme de votre contrat de joueur?
Pour ce grand acte de reconnaissance posé par le propriétaire et le président du club, je les remercie du fond de cœur. Et je l’assumerai pour leur renvoyer l’ascenseur. Aujourd’hui certes mon âge ne me permet plus d’aller jouer en Europe. Mais il y a eu des moments ici, où j’ai eu d’intéressantes propositions financières venant d’un peu partout dans le monde. Mais à cause du propriétaire du club qui m’avait considéré comme son enfant, je ne pouvais pas partir. Et c’est cette même relation qui continue encore entre nous. Car pour moi, ce n’est pas l’argent qui compte mais ce sont les bonnes relations. Encore une fois, je suis avec le Horoya pour de bon.
– Vos rapports avec les autres gardiens du Horoya AC?
De très bons rapports. Je n’ai jamais eu de problème avec les autres gardiens dans les différents clubs que j’ai connus ou même en équipe nationale. Ceux qui défendent les mêmes couleurs ne doivent pas se détester. Nous devons tous nous donner à fond à l’entraînement. Le dernier mot reviendra au coach, pour titulariser celui qui a le mieux donné pendant l’entraînement. Aucun souci avec les autres gardiens du club, tout se passe parfaitement bien et nous devons continuer à se donner la main pour l’intérêt du Horoya AC.
– Un message aux supporters du Horoya ?
Juste leur dire que nous les aimons et que le championnat n’est pas une course de vitesse mais une course de fond. Nous sommes conscients de ce qu’ils vivent en ce moment, pour notre début de saison. Mais qu’ils comptent sur nous car nous prenons acte. Pour finir, je remercie le Propriétaire et le Président du club, les autres membres du bureau, l’ensemble des supporters, sans vous oublier vous, gens de la presse. Merci infiniment pour votre soutien, de près ou de loin !