De retour à la maison après la Ligue des champions, le Horoya AC a été tenu en échec (0-0) par la SAG. Les deux entraineurs nous ont fait la lecture de la rencontre
Pour Lamine NDIAYE des « rouge et blanc » de Matam, il faut continuer à travailler l’efficacité devant le but adverse. Alors que selon Amadou Kain CAMARA de la SAG, il fallait limiter les dégâts en déplacements.
Lamine NDIAYE (HAC) : « Ne pas tout rejeter »
« Je pense que c’est une déception compte tenu de la physionomie du match. On s’est créé pas mal d’opportunités mais comme je l’ai toujours dit, on manque d’efficacité. Tantôt on a cadré nos tirs et tantôt le gardien en a sorti certains. Je pense que si on règle ce problème d’efficacité, tout ira mieux. Après nos trois défaites en Ligue des champions en ne jouant pas mal, on pensait se refaire une santé cette fois-ci. Mais je pense que le contenu n’est pas mauvais. Car il ne faut pas tout rejeter.
N’oubliez pas qu’il y a des périodes comme ça qui arrivent même dans les grands clubs. Mais le plus important, c’est de continuer à travailler et surtout il faut insister. Et je pense que ça ira beaucoup mieux encore. Et n’oubliez pas qu’on pas pris de but face à la SAG mais le problème d’inefficacité est récurrent quand même. Peut-être que lors du prochain match, on va marquer, ce qui est d’ailleurs notre souhait de tous les jours. Sinon dans l’ensemble, mes joueurs se sont bien battus, ils se sont créé des occasions et ils ont frappé au but mais ça n’a pas marché. Et c’est comme ça en football. Mais c’est en restant soudé dans le travail qu’on parviendra à résoudre ce problème
Amadou Kain CAMARA (SAG) : « Le nul était notre objectif.»
« Avoir un match nul face au Horoya à Conakry, je peux dire que c’est une victoire. Jouer contre les « rouge et blanc » de Matam, ce n’est pas du tout facile. Dieu merci, j’ai cherché et obtenu le match nul. En plus de cela, on savait que le Horoya cherchait sa revanche sur nous. C’est pourquoi j’ai dit à mes joueurs de ne pas trop les attaquer. Mais plutôt de rester toujours dans notre marque de fabrique. Et on va voir ce qui va se passer à la fin du match. Et je pense que cela a été effectif.
Même les changements que j’ai opérés c’est à l’image du déroulement du match. Car si je ne faisais pas cela, ça allait me créer d’autres difficultés. Mais il fallait changer la donne pour pouvoir les contrer. Puisque le Horoya tenait coûte à gagner. Nous on avait nos démarches pour limiter les dégâts. Et heureusement, on a eu le nul. C’étai notre objectif»