Très modeste dans sa communication, le coach du HAC n’entend pas s’attribuer seul la paternité de cette qualification historique, estimant plutôt que c’est la récompense des efforts de tous :
« Ce n’est pas à moi, c’est plutôt un travail de tout un groupe qui a donné ce résultat. C’est un travail d’ensemble. Quand on parle d’une équipe, ce n’est pas forcément les joueurs, ni l’encadrement technique, ni les dirigeants, c’est tout le monde… »
Un gros travail mais des blessés
Une demi-finale jouable mais difficile selon le coach Lamine NDIAYE : « Si on n’avait pas de l’espoir je pense qu’on n’allait pas se déplacer, sinon ça serait du gâchis. Dépenser de l’argent pour aller perdre ? Ceci dit, c’est vrai on a beaucoup travaillé et la seule chose qu’on peut déplorer ce sont les blessures à répétition. Et pourtant on fait attention à tout, c’est la seule malchance. Ensuite nous avons des joueurs sélectionnés pour les équipes nationales : Dramane NIKIEMA avec le Burkina Faso, Mohamed Djibo WONKOYE, blessé mais obligé à partir au Niger pour …des matchs amicaux. On aurait aimé avoir tout le monde en bonne santé, mais soit. On continue la préparation sans relâche : on a encore deux semaines pour voir qui sera apte pour défendre les couleurs du Horoya AC ».
« Il y aura 24 éléments au Maroc »
Le coach poursuit : « Tous les entraîneurs préfèrent voir leurs meilleurs éléments sur le terrain pour bien travailler. Maintenant on a un effectif pléthorique, le moment venu on verra ce qu’il faut faire, car il ne faut pas tirer des conclusions trop vite. Peut-être certains blessés peuvent-ils revenir et d’autres non. Mais on fera le point l’heure venue. A ce jour, il ne faut pas dire untel peut jouer et tel autre non…
Nous partons avec tout l’effectif, c’est-à-dire les joueurs qualifiés pour la Coupe de la CAF. Comme je l’ai dit , on a pas mal de joueurs incertains , donc on préfère partir avec tout l’effectif disponible. Ils seront 24 mais 22 qui partiront de Conakry et les deux autres retenus par leurs équipes nationales vont rejoindre le groupe au Maroc ».
Un travail administratif en amont
« Comme d’habitude, à ce niveau-là, ils (les administrateurs du Horoya AC) sont rompus à la tâche. Je pense que ce n’est pas aujourd’hui qu’ils préparent le voyage. Personnellement, j’ai participé a beaucoup de réunions, il y a déjà trois mois en arrière. On n’a jamais cessé de réfléchir comment se déplacer dans les meilleures conditions… »
Au peuple de Guinée de prier
« C’est vrai on aurait aimé faire comme d’habitude, c’est-à-dire jouer cette demi-finale en aller et retour, malheureusement ce n’est pas le cas. Alors on demande au peuple guinéen – pas seulement les supporters du Horoya AC – de prier pour nous pour que le Bon Dieu nous donne la santé. De notre côté, nous allons défendre notre chance à fond… »