– En tant que vice président du HAC, quel est votre réaction après ce 14ème titre de champion?
Tout d’abord, c’est un sentiment de satisfaction dans la mesure où c’était une saison compliquée avec un championnat relevé. Eliminés en ligue des champions, qui est une compétition de haut niveau, nous allons tirer les leçons de nos erreurs pour être compétitifs l’année à venir. Pour ce qui est du championnat, ma satisfaction, en cette fin de saison, vient du titre , mais surtout de la manière dont le HAC a terminé. Nous avons totalisé 50 points, ce chiffre record parle de lui-même, avec la meilleure attaque ( 50 buts ) et la meilleure défense (9 buts). c’est l’occasion pour moi de féliciter l’entraîneur ZVUNKA et l’ensemble des membres du staff technique pour remarquable cette performance.
– Avec ce 2ème titre consécutif, qu’est-ce qui fait que le HAC est au-dessus des autres ?
Au HAC il y a une vision, celle d’un homme, M. Antonio SOUARE. C’est un bosseur donc tous ceux qui le côtoient doivent se mettre au diapason. Avec tout les efforts consentis, il est tout à fait normal qu’on soit en mesure aujourd’hui d’atteindre nos objectifs, surtout que le président a mis en place certains mécanismes à la hauteur de ses ambitions.
C’est sur cette lancée que la fête du titre à Yorokoguiya n’a rien eu de fortuit, mais plutôt un sens stratégique. Voir le HAC triompher cette année couronne l’oeuvre de l’ensemble de son administration composée de personnes intègres et motivées par un nouveau titre de Champion de Guinée. Désormais, pour répondre au voeu du Président, il reste à accomplir un parcours digne d’éloges dans la prochaine campagne africaine. Lui-même mettra tout en oeuvre pour y être beaucoup plus compétitif
– Le titre national est-il une consolation d’être sorti trop tôt de la Ligue des champions ?
Moi, je pense que cela reflétait l’image de notre football, cette sortie du HAC de la ligue des champions. En cette période, ce qui ce passait au sommet de notre football, avec une crise phénoménale au niveau de notre fédération, a entravé notre parcours continental. Aujourd’hui, c’est le moment pour nous de prendre nos responsabilités, avec cette période transitoire de la fédération, pour réussir le pari d’intégrer la phase de poules. Pour ce qui est des instances Il faut des dirigeants capables pour diriger nos institutions, pour que la personne décisionnaire soit en mesure de diriger convenablement les choses…
– Y a-t-il des joueurs qui vous ont marqué cette saison ?
Quel que soit le talent d’un joueur, il évolue dans un groupe, c’est pourquoi je dirais que c’est le groupe qui nous a beaucoup marqués. Certes, il y a eu des exploits de certains joueurs mais une équipe c’est la collectivité avant tout. Cette solidarité entre les joueurs a été une clé de la réussite pour une troupe bien soudée. Nous allons continuer à développer cela pour nous maintenir au sommet de la Ligue 1 et avoir une équipe solide, bien armée pour la campagne africaine. Le coach ZVUNKA a su prendre son bâton pour donner de l’élan à ses joueurs et je crois que nous nous y mettrons tous pour atteindre nos objectifs en 2017
– Dans quels domaines les clubs guinéens doivent-ils encore progresser ?
Nous sommes dans une phase transitoire de notre football, après la mise en place de la LGFP et celle du Comité de Normalisation (CONOR). A présent, il faut penser à mettre en place des structures au sein de l’ensemble des clubs pas seulement le Horoya AC, cela aura un intérêt capital pour le football guinéen. La récente innovation de la LGFP portant la Ligue 1 à 14 clubs nous donnera plus de compétition, avec un maximum de rencontres, tout ça pour le bonheur de notre football
« La ligue accomplit une immense travail »
– Un bilan pour la 1ère année de la LGFP?
Nous avons vu cette année l’immense travail de cette nouvelle institution (LGFP). Elle a été totalement efficace et les clubs savent le rôle prépondérant qu’elle a joué. La ligue veut contribuer au développement de notre sport roi. Beaucoup de personnes l’attendaient au tournant, ne la croyant pas capable de gérer cette épreuve, mais finalement elle a organisé l’intégralité des 22 journées à la satisfaction générale. La LGFP a montré toute sa créativité avec le championnat à 14 clubs beaucoup plus relevé, et son dynamisme, le jour de la clôture, par la remise des trophées et primes aux clubs champions de ligues 1 et 2. Elle compte également organiser ce samedi la Nuit du mérite des acteurs du football, à l’image de celle de la France. Voyant tout cela on peut dire que son bilan est positif, et qu’elle travaille pour faire avancer le football guinéen
– Vous avez été désigné pour la remise du chèque au vice champion de la ligue 2, qu’avez-vous ressenti ?
Ce fut une véritable joie de figurer parmi le personnes désignées pour la remise des trophées, un très grand plaisir aussi. Avoir participé à cette innovation est symbolique pour mon humble personne . Je remercie également le vaillant secrétaire Akoi KOIVOGUI pour son choix mais aussi pour le travail colossal qu’il a toujours abattu pour la réussite de la compétition organisée par la Ligue