– Parlez-nous de votre fonction actuelle ?
Pour le moment, je travaille à l’Académie avec un double rôle : j’entraîne l’ensemble de l’effectif mais j’assure aussi le rôle de préparateur physique. Les entraînements se passent bien, je pense que tout le monde est content de mon apport, car il est professionnel, avec des jeunes qui veulent aller loin, qui possèdent des qualités exceptionnelles, lesquelles devraient leur permettre de faire une très belle carrière sportive…
– Quelle opinion avez-vous du niveau de ces Académiciens ?
J’aime beaucoup mon travail et je ne sais rien faire d’autre que de travailler dans le football. Quand j’ai commencé à travailler avec les enfants j’ai trouvé qu’ils montraient beaucoup d’envie. Ils veulent travailler sérieusement pour arriver au haut niveau. Comme chacun sait, les joueurs guinéens sont forts techniquement, mais ce qui manque souvent c’est le côté physique, la culture tactique et le sérieux. Mais à l’AFAS, nous ferons en sorte que ces enfants puissent être mieux outillés que ceux des autres centres, voire de la région, en vue de les aider à voir le bout du tunnel. Vraiment, nous sommes tous très contents de travailler ensemble.
– Quel sont vos rapports avec KOUROUMA « Milla » ?
Depuis longtemps, j’avais pu constater qu’entre KOUROUMA et ces jeunes, il existait une relation forte dans leur comportement réciproque. Il avait la maitrise et s’est familiarisé avec les enfants. Sachant cela, il était vraiment facile d’établir notre cohabitation, et nous entretenons une très bonne relation de complémentarité. Chacun d’entre nous utilise les connaissances qu’il a acquises avant d’être à l’AFAS, car nous avons tous deux un passé en matière de formation des jeunes. Moi-même j’ai travaillé à l’Académie de Nasr Club de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, pendant trois ans (2004 – fin 2007). Cette académie a formé de grands joueurs évoluant en équipe nationale, notamment le gardien titulaire Ahmed CHAMBI et 4 autres éléments
– Quel est votre rôle au sein du Syli national de Guinée ?
Mon rôle au sein de l’équipe nationale de Guinée est d’entraîner les gardiens lors des regroupements des joueurs. C’est mon travail préféré, c’est là où je me retrouve pleinement. Mon ambition, quand je suis venu en Guinée, en 2014, c’était d’aider les jeunes Guinéens, le football guinéen en général. La vérité, c’est qu’aujourd’hui la Guinée est pour moi comme une seconde patrie, comme le Maroc, donc je dois apporter un plus à son football.
J’avais déjà travaillé avec l’entraîneur Lappé BANGOURA quand il était à la tête du Horoya AC, cela a facilité mon adaptation au sein d’un très bon staff, où chacun fait son travail en suivant les conseils de l’entraîneur principal. Il existe beaucoup de respect dans le travail, surtout les joueurs sont pratiquement tous des professionnels. Je suis fier d’être dans ce staff et de travailler avec des grands gardiens.