DIALLO (Syli): « Il faut aller jusqu’au bout. »
« Quand vous regardez nos trois premiers matches, vous vous rendez compte que pour la première rencontre on avait du mal à trouver nos attaquants devant. On n’a pas produit du jeu au niveau de la ligne d’attaque. Et vous connaissez la suite, on a perdu un but à zéro. Pour la deuxième sortie guinéenne, lorsque vous regardez notre ligne d’attaque, on pouvait mettre au total 7 à 8 buts face à l’Egypte. Mais bon ! On n’a pas été efficace devant le but des petits Pharaons. C’est le dernier geste nous a manqué.
Et contre le Mali, on marque trois buts pour en encaisser deux buts donc ce qui veut dire qu’il y a une progression. Mais cela va nous obliger également à améliorer les gens qui servent les attaquants et l’ensemble de l’effectif. La demi-finale contre Sénégal demande beaucoup d’aptitudes. Et pour cela, on a travaillé énormément pour attaquer ce match dans les très bonnes conditions. C’est vrai qu’on s’est qualifié pour la Coupe du monde mais quand on prend du plaisir dans une compétition pareille, il faut aller jusqu’au bout. Voilà pourquoi nous voulons vraiment franchir ce cap de demi-finale. »
KOTO (Sénégal) : « La différence se fera sur le terrain. »
« On prépare cette demi-finale avec beaucoup de sérénité et de calme comme les autres matches. Et depuis le départ, comme je l’ai annoncé, nous jouons match par match. Les autres matches que nous avons joués sont finis. C’est la Guinée qui est en face donc nous nous préparons sérieusement. Et puis, de toute façon, la différence se fera demain (jeudi) sur le terrain… »