- Le HAC réussit bien dans son organisation, dites-nous votre secret ?
Parler aujourd’hui de l’organisation du HAC, c’est évoquer le travail d’une équipe qui est en place, à savoir naturellement Mme Claudia Nanette SOKAMBI, Abdoul TOURE, et moi-même, sous la houlette du secrétaire général Kroutimi Mady KABA. Avant chaque rencontre du HAC, nous nous asseyons pour réfléchir sur la stratégie à adopter pour réussir dans l’organisation, c’est-à-dire ce qu’il faut faire pour mieux attirer le public au stade. Vu l’expérience acquise au niveau de nos organisations culturelles, nous adaptons les principes au niveau du football, car que c’est la même organisation. En outre, nous nous inspirons de ce que font d’autres grands clubs en matière d’organisation, tous ces aspects font que nous arrivons à transcender.
Lors de nos matchs à l’étranger en ligue africaine, nous avons vu comment les autres font, parce que le football est un jeu donc un spectacle. Comme pour tout autre événement populaire, il faut créer de l’engouement et attirer le public. Actuellement, nous réfléchissons sur de nouvelles méthodes pour la nouvelle couleur d’organisation de notre club. D’ailleurs vous avez pu voir, lors des festivités célébrant notre titre national, trois jours de fête ont été mis sur pied sur le modèle du Paris Saint Germain…
- Quelle a été la particularité cette année ?
Cette année, la particularité s’articulait autour de deux actions principales. Premièrement, nous avons initié des tirages de tombola lors de nos matchs , la deuxième chose primordiale, c’est d’obtenir le concours d’un maximum d’artistes pour rendre très joyeux les observateurs qui suivent nos rencontres . Le sport et la musique sont deux éléments qui vont ensemble et chez nous, on ne les a jamais dissociés ces dernières années. Les gens ont aimé malgré quelques ratés insuffisants, mais nous travaillons en amont pour corriger les imperfections avant la nouvelle saison. Notre commission est dans l’esprit prôné par le président, c’est-à-dire œuvrer pour amener le public au stade parce qu’à un certain moment, les Guinéens avaient boudé le stade
- Comment entrez-vous en contact avec ces artistes ?
Vous savez, le Horoya est un grand club qui a su développer une véritable relation amicale avec l’ensemble des couches du pays. Le club possède un carnet d’adresses consistant lui permettant d’inviter les artistes, ceux qui viennent chanter, mais aussi d’autres figures populaires pour le bonheur du public qui nous accompagne. Notre directrice marketing Nanette SOKAMBI possède un répertoire bien rempli, nous aidant à inviter des artistes à chaque rencontre des rouge et blanc. N’oubliez pas aussi que pour réussir la mobilisation, nous avons mis en place un système de communication appelé « les crieurs mobiles » qui sillonnent la ville, de quartier en quartier, pour alerter les citoyens, cristalliser leur attention sur notre match, c’est pourquoi, nous sommes beaucoup plus proches du public guinéen
- Votre regard sur le championnat guinéen et la création de la LGFP ?
Le championnat s’est joué tant bien que mal, malgré quelques difficultés pour la LGFP en cette année expérimentale. Je crois que durant l’année à venir, elle va beaucoup s’améliorer. En tout cas nous, au Horoya, on ne doute pas de cette institution qui compte à sa tête un homme de parole. Cette année j’étais fier, parce que la Guinée a su emboîter le pas aux autres pays qui nous dépassaient sur le plan organisationnel…
- Un mot pour vos supporters, fans et sympathisants ?
Je dis merci à tous ceux qui ont cru en nous, malgré qu’on ait raté l’objectif fondamental à savoir la ligue africaine. Mais Dieu merci nous sommes champions ; alors qu’ils continuent à nous soutenir car le meilleur est à venir.