Porter ce maillot est un honneur, le mouiller est un devoir !

Ibrahim BARRY: « Le Horoya, c’est ma vie ».

Ibrahim BARRY: « Le Horoya, c’est ma vie ».

– Votre portrait en bref?

Je suis Ibrahima Barry, intendant du Horoya AC de Conakry. J’ai 28 ans, j’habite au quartier de Matam.

– Quel est votre rôle au sein du HAC ?

Je suis là depuis 15ans. C’’est moi qui m’occupe des ballons, des plots, cônes, coupelles,des chasubles, les gros ballons médecine ball, les élastiques, les échelles , bref tous les matériels du club. Avant l’arrivée de l’équipe à l’entraînement, je prépare tout ça sur le terrain. Et pendant les séances, j’observe , je surveille notamment les ballons qui sortent en dehors du stade pour les récupérer. Et si l’entraineur a besoin de quelque chose, il m’interpelle rapidement.

Après les entraînements, je récupère tous les matériels que je dépose au magasin du club.

– Un travail reconnu ?

Oui, je dois avouer qu’on me respecte à tous les niveaux du club. Encadreurs, joueurs et supporters confondus, tout le monde me respecte. Et cela me va droit au cœur.

Est-ce facile de tenir ce rôle d’intendant ?

C’est un métier assez exigeant car il faut être là tous les jours à 7 h du matin. Et à partir de midi, il faut être retourner à la maison pour le lavage de certains équipements.

– Comment la fonction a-t-elle évolué ?

Ce n’était pas facile à mes débuts faute de moyens. Je parle de l’époque du Président Jean Alfred MATHOS et du terrain de Coléah. Mais par amour pour le HAC, je faisais partie des supporteurs qui cotisaient pour payer de l’eau aux joueurs. Il a fallu attendre l’arrivée de Lappé BANGOURA pour que je sois officiellement intégré comme intendant. A présent, nous sommes très bien équipés grâce au président Antonio SOUARE. Nous ne pouvons plus nous plaindre.

– Quels rapports avec les coaches successifs du HAC ?

Nous avons toujours entretenus de bons rapports. Moi j’exécute à la lettre tout ce qui m’est demandé. Je suis très disponible pour le travail de tous les jours. A ce niveau Dieu merci tout se passe parfaitement bien. J’ai travaillé avec au moins dix entraineurs.

– Vos ambitions avec le HAC ?

C’est d’atteindre la phase de poules de la prochaine Ligue des champions et pourquoi pas la remporter..

– Vous avez un passé de sportif?      

Oui (rires) avant j’étais un grand ailier. Je jouais les tournois inter-quartiers et les inter-classes. J’avais la passion du foot mais je n’ai pas eu la chance d’évoluer au haut niveau

– Votre plus beau souvenir avec le HAC ?

C’est la victoire ici, au stade du 28 Septembre contre l’AS Douanes de Dakar. C’était au tour préliminaire de la Ligue des champions.

– Et votre plus mauvais souvenir ?

C’est l’élimination ici, face au club zambien de Zesco United au même niveau de cette ligue des champions. C’est un souvenir amer que je n’arrive pas à digérer jusqu’à présent.

– Un dernier message ?

Je demanderais aux supporteurs de continuer à soutenir le Horoya. Sans oublier de remercier l’ensemble du bureau exécutif à travers notre papa, le président Antonio SOUARE. Le Horoya c’est ma vie.

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