– Racontons-nous votre parcours sportif ? Vos débuts, les clubs, l’équipe nationale…
Après mes débuts au sein du Horoya (1989-1991), je faisais l’école de Gbéssia Centre quand le président de la fédération à l’époque Dr Baba SACKO est venus nous chercher, Souleymane OULARE et moi, pour nous enrôler en équipe nationale. A l’époque je jouais au Horoya mais pas comme titulaire, c’était en 1988. L’année qui a suivi on a été dans la sélection nationale des cadets Après avoir perdu à l’aller en Egypte (1-0) au retour à Conakry j’étais l’unique buteur et finalement nous sommes passés aux tirs au but ( 5-3). La Guinée s’est qualifiée pour le Mondial en Ecosse , c’était le bon temps avec Souleymane OULARE, Ousmane SOUMAH , Ousmane Ngom CAMARA, Issiaga FADIGA ( adjoint dans le staff pro du HAC actuel )
Sur le plan international voici mon parcours : 1991-1995 Saint Niclais(Belgique),1995-1996 Waregem (Bel),1996 -1997 Courtrai (Bel),1997-1998 Waregem, 1998-1999 Harelbeke (Bel), 1999-2000 encore Waregem , 2000 Yunnan Hongta (Chine), 2001 Chengdu Wuniu ( Chine) , 2001-2002 Courtrai , 2002-2006 PKT Bontang , 2006-2007 à nouveau Courtrai , 2007-2010 PKT Bontang et 2010-2011 Nonthburi FC (Thailande)
– Quelles personnes vous ont marqué (joueurs, entraîneurs).Vos souvenirs et vos regrets ?
Tout d’abord, j’avoue que nous avons eu un très bon groupe avec des entraîneurs disponibles à l’époque d’où des joueurs de qualité comme la génération de 1989. Les entraineurs guinéens m’ont tous marqué, en plus sur le plan international je me rappel le temps des Romario De SOUZA, Ronaldo, Lionel MESSI.
Mon meilleur souvenir reste toujours le jour de la remise de mon Soulier d’or qui va rester dans ma tête jusqu’à ma mort. Mon seul regret c’est de ne pas avoir remporté la CAN malgré notre temps de gloire. On tenait beaucoup à ça mais en vain…
– Parlez-nous de votre Soulier d’Or de 1989 ?
La Guinée a bien brillé dans cette compétition, malgré qu’on a été éliminé au premier tour avec en trois matchs, trois nuls et seulement trois petits points: Guinée-Colombie 1-1, Guinée –Arabie Saoudite 2-2 et face au Portugal 1-1. A l’époque cette équipe comptait dans ses rangs de futures stars comme Luis FIGO, SIMAO ou RUI COSTA .J’ai été l’unique buteur guinéen dans ce tournoi et en fin de compte le seul a avoir marqué ce nombre de but d’où le soulier d’or mondial.
– Avez-vous suivi une formation d’entraîneur ?
J’ai suivi une formation d’entraineur en Indonésie, de 2010 à 2011
– Vous avez joué puis entraîné sur le continent asiatique. Racontez-nous
J’ai suivi une formation d’un an au Chatbur et ensuite, en 2012-2013, j’ai été recruté pour venir sauver Bontang FC Club de première division indonésienne. Nous avons réussi à faire trois matchs et trois victoires à ce play off. Puis j’ai été en 2013 assistant au PSM Makassar…
– Quels sont les grands entraîneurs qui vous inspirent, comme modèles ?
Mes modèles, ce sont Pep GUARDIOLA et Zinedine ZIDANE par rapport à la gestion de leurs effectifs, la finesse de jeu de leur équipe, mais surtout le coaching qu’ils imposent souvent en fin de rencontre
– Votre regard sur le championnat guinéen ?
Aujourd’hui force est de constater que nous commençons à dominer la sous-région grâce aux mécénats. Je crois qu’avec les efforts de la LGFP nous pourrons vaincre le signe indien pour un retour triomphal de la Guinée dans les compétitions africaines. Cette année par exemple, grâce à notre championnat, nous avons deux équipés dans les compétitions de la CAF
– Vous choisissez le HAC dites-nous pourquoi ?
Comme je l’ai dit, le Horoya AC a été mon premier club en Guinée, vous savez pourquoi : mon papa était un véritable adepte du HAC. J’ai aussi valablement joué et remporté 4 trophées ici (2 titres de champion de Guinée, 2 coupes nationales et une coupe Teli DIALLO). Alors, forcément…