Arrivés dans la capitale guinéenne le vendredi 22 avril dernier, l’émissaire de la CAF le Camerounais Prosper ABEGA, et celui de la FIFA l’Italien Corvaro PRIMO, ont durant deux jours écouté les 11 membres du comité exécutif (G 11) et le président contesté de la FGF Salifou CAMARA (Super V). Cela, après l’échec des négociations menées par le Comité National Olympique Guinéen.
Selon une source, les négociations n’ont pas avancé puisque chaque partie est restée campée sur sa position. Parmi les solutions d’approche, il a été question de réconcilier les deux blocs, de la mise en place d’un comité de normalisation, et de l’organisation d’une nouvelle élection. Malheureusement, toutes ces hypothèses ont été vouées à l’échec, nous a confié notre source. Désormais, les yeux sont rivés sur la FIFA, qui tranchera en faveur de l’un ou l’autre bord.
A l’origine de la crise, le retrait du G11 du bureau exécutif de la FGF, pour dénoncer disait-il la gestion opaque des affaires courantes de l’institution par son président. Il a par la même occasion demandé l’organisation d’une nouvelle élection, sur la demande de ses 11 membres (sur 14 du bureau), signataires d’une pétition. Dans la foulée, Salifou CAMARA a limogé son secrétaire général Ibrahima Blasco BARRY pour insubordination. Pour lui témoigner sa solidarité, le G11 annonce à son tour le limogeage de Salifou CAMARA.
Quelques heures plus tard, c’était au tour de la Commission des Arbitres de suspendre leur participation aux matchs de la Ligue 1 et 2. Motif: soutenir également Ibrahima Blasco BARRY, même si dans leur communiqué ils évoquaient des raisons d’insécurité, compte tenu du climat très tendu.
Enfin, la Ligue guinéenne de football professionnelle allait, dans un communiqué de presse affirmer son amertume face à la crise et déclarer officiellement l’arrêt du championnat.