En verve, Djibril SYLLA a donc permis aux jeunes Guinéens d’obtenir aux tirs au but leur qualification pour le dernier tour éliminatoire de la CAN 2017. Ce jeune attaquant, nous a livré sa satisfaction d’appartenir à l’équipe nationale cadette.

 J’ai un sentiment de satisfaction comme tous mes amis qui sont passés par là. Et comme tout jeune joueur qui a des ambitions dans sa carrière footballistique, quand on t’appelle pour te dire que tu es présélectionné en équipe cadette, tu ne peux être que satisfait et te sentir encouragé à continuer le travail.

D’abord je me suis dit que c’était bien, que j’avançais, et j’ai aussi pensé que le plus dur commençait. Car quand on vient en équipe nationale, c’est pour confirmer. Je savais que rien n’était acquis tant que la liste définitive n’était pas sortie. Je me disais que c’était un bon départ mais qu’il fallait aller jusqu’au bout, c’est-à-dire avoir mon nom parmi ceux qui doivent porter les couleurs guinéennes. Je me suis mis au travail grâce au soutien moral de mon formateur et de mes amis académiciens et finalement j’ai récolté ce que j’ai semé puisque mon nom a été publié parmi les sélectionnés.

 Bon, dans le groupe on était plus d’une trentaine de personnes, dont cinq de l’Académie Antonio SOUARE. Après la sélection, 3 académiciens seulement ont été retenus. Et franchement on était très triste du fait que deux de nos camarades ont été recalés. Je suis vraiment désolé pour eux. Mais ça fait partie du football.

 On se prépare très bien, malgré qu’on n’ait pas vu jouer le Sénégal, notre adversaire. Donc on ne connait pas leurs forces et faiblesses. Mais chaque jour du lundi au samedi nous sommes au stade à partir de 15h 30 pour les séances d’entraînement. On travaille beaucoup physiquement, surtout l’endurance parce que techniquement nous sommes prêts.

 Mon secret (rires), c’est le travail sur le terrain, avec mon formateur Milla et mes amis académiciens. Cela signifie que dans notre académie, nous sommes une famille et nous avons tous les mêmes objectifs.