BALLO a régulièrement figuré dans le choix du coach ZVUNKA pour les quatre matchs continentaux. Il a aussi été le premier à ouvrir le compteur buts des «rouge et blanc» de Matam. Menant une vie aisée à Conakry, dans la commune de Ratoma, Cheick Oumar nous a livré son secret.
- Vous avez joué le plus grand nombre de matchs, votre sentiment ?
C’est une satisfaction pour moi comme tout autre joueur, de disputer beaucoup de matchs dans une équipe comme le Horoya qui a un effectif consistant , et d’individualités de talents multiples. Cela prouve déjà que le travail que je fais commence à porter fruit .vous savez rien n’est facile dans cette vie. Il suffit de s’appliquer, mettre en tête que je veux aller loin, mais aussi travailler dur pour atteindre l’objectif visé pendant ses matchs joués
- Vous totalisez beaucoup de passes réussies et de tirs. Cela vous inspire quel commentaire?
C’est la première nouvelle : je sais que je fais beaucoup de passes durant un match mais je n’ai jamais compté mes passes réussies ou mes tirs cadrés. Il y a toujours des hauts et des bas. Parfois, nous rentrons bien dans le match, mais il arrive aussi qu’ on passe complètement à côté de son sujet. Mais rien n’est plus grave que de cacher sa faiblesse. Il faut travailler pour corriger toutes ses erreurs pour ne pas les répéter.
- Quel est votre secret ?
On me dit parfois que je suis l’éléphant du HAC. D’autres même me qualifient de lion. Je joue avec la force, ça je suis parfaitement d’accord avec eux. Je ne blague jamais sur le terrain. Quand on te confie un travail, il faut aller jusqu’au bout, pour satisfaire ton public, mais aussi satisfaire celui qui t’a confié le travail. Mon secret, c’est le travail rien que le travail…
- Peut-on connaître votre objectif ?
Etre un grand footballeur, un footballeur de haut niveau. Mais mon seul objectif ici au Horoya AC, avant de finir mes deux ans de contrat, c’est d’aider le club à atteindre son objectif mais surtout m’imposer. Au cas où je serai dans l’effectif, dimanche devant mon ancien club l’AS Kaloum, je veux encore prouver ma valeur. Je l’ai déjà fait à aller, il reste le retour… »