« Je rends grâce à Dieu parce que je récupère doucement. Cela fait pratiquement deux ans que je suis ici. J’ai mon frère à mes côtés et la famille passe aussi me voir. Le foot me manque beaucoup mais il faut penser d’abord à la santé et j’espère rattraper tout le temps perdu » a-t-il confié.

Si le joueur passé par l’AFA-Y et le CF Mounana (Gabon) est sur la bonne voie de la guérison, c’est en particulier grâce au premier responsable de son club Antonio SOUARE. Il le dit clairement: « Depuis le premier jour, le club a tout fait pour me mettre dans de bonnes dispositions. Du Togo où je me suis blessé au Maroc où je suis en rééducation, le président n’a pas cessé de me soutenir. Il me met à l’aise. Il met beaucoup de moyens et j’en profite pour lui dire merci. Il n’était pas obligé de faire tout cela. Grâce à lui, je vis toujours parce que l’accident était grave et j’avais peu de chances de m’en sortir. Il a un bon cœur. Il paye mon salaire, il prend en charge tout ce qu’il y a comme factures…rien ne me manque ici ». 

 L’attaquant de 27 ans dit suivre avec beaucoup d’attention l’actualité du Horoya AC  et surtout les prestations de ses compatriotes Dramane NIKIEMA, promu capitaine depuis la blessure d’Ocansey MANDELA, et Aristide BANCE. Il révèle d’ailleurs que le puissant attaquant a échangé avec lui avant sa signature dans le club guinéen.

« BANCE et moi échangions beaucoup. Avant son arrivée, nous avons beaucoup parlé parce qu’il voulait avoir certaines informations sur le Horoya, parce que le Président l’avait contacté. J’ai parlé des ambitions du club sur l’échiquier africain et avoir un attaquant comme lui était indispensable pour atteindre ces objectifs ».

On ne peut pas dire exactement à quelle date Bassirou Ouédraogo va reprendre lle chemin du stade. Mais il est sur la bonne voie.

Bernabé Kabré (Radio Oméga Burkina)