Lappé BANGOURA : « On a joué et les Congolais ont gagné… »
« Je pense qu’on a joué un match où le contenu a été satisfaisant. Surtout pendant la première mi-temps où on était bien en place. N’eût été le manque de réalisme, on aurait pu marquer trois à quatre buts durant la première période. On a été au-dessus, on a imposé notre rythme.
Pendant la deuxième période, nous revenons pour donner nous-mêmes l’avantage à l’adversaire à travers un but qu’on a occasionné. Un deuxième but que nous concédons suite certainement à une faute sur Sadio où la défense n’a pas du tout fait attention. Je crois que c’est inacceptable qu’une équipe de ce niveau prenne deux buts en deux minutes. Je pense qu’on a déjoué à partir de là. Et plus loin on s’est encore créé beaucoup d’occasions.
Mais je l’ai dit au départ, on est en train de reconstruire une équipe. Et on a commencé à mettre en place la qualité de jeu. La différence s’est faite sur la rigueur des joueurs congolais. Ils ont eu deux occasions qu’ils ont mises dedans. Contrairement à nous, qui avons eu tant d’occasions sans pouvoir les mettre au fond. Enfin je crois que dans l’ensemble on a joué et les congolais ont gagné. »
Florent IBENGUE : « On a travaillé et le talent a parlé »
« On a eu un match difficile comme on s’y attendait. Parce qu’on savait que les Guinéens allaient jouer leur va-tout. Et qu’ils allaient rester dans ce qu’ils savent faire, c’est-à-dire jouer en conservation du ballon en passant par des passes courtes. Donc il fallait exercer au milieu du terrain un pressing très fort pour les empêcher de jouer comme ils l’ont fait. En première période, on est entré timoré, on a reculé et on a tout laissé jouer. Franchement on n’a pas joué, on a été spectateurs. On n’était pas sur le premier ballon ni sur le deuxième ballon et non plus sur le porteur du ballon. Ce qui nous a mis dans les difficultés.
On est rentré à la pause avec un seul but d’écart par bonheur. Et pendant le repos, j’ai fait comprendre à tout le monde qu’on ne jouait pas un match de quartier. Mais qu’on jouait pour une qualification à la coupe du monde. Car avoir du talent et ne pas travailler, ça ne sert à rien. Donc il fallait un minimum d’engagement pour exprimer le talent.
C’est ce qu’on a fait en deuxième partie. On a travaillé et le talent a parlé. Il nous fallait avoir une bonne récupération pour pouvoir les contrer avec la vitesse de nos joueurs. Ça ne servait à rien d’exercer un pressing haut. A partir du moment où on était en bas, il fallait être agressif sur le porteur du ballon. Et c’est ce qu’on a fait. On a réussi a marqué ensuite deux buts… »