- Président, pourquoi le choix de Yorokoguiya pour ce festin ?
Je voulais, après le titre, que tous, à savoir le staff technique et l’équipe, viennent ici pour leur faire goûter « l’avant Yorokoguiya », pour qu’ils soient les premiers à pouvoir informer leurs proches. Certains joueurs vont rester et d’autres partiront, aujourd’hui, il était important que tout le monde assiste à cette fête. A la reprise ceux qui ne seront plus là garderont un bon souvenir. Vous savez la vie d’un footballeur change chaque jour. Les académiciens sont pour l’instant logés à Commandayah, à Conakry, mais l’équipe première, le staff technique, le comité directeur, les managers et toute l’équipe jusqu’aux vigiles, nous avons voulu que tout le monde participe à cette fête, c’est pourquoi le lieu idéal était notre propre installation, voilà ce qui explique le choix de Yorokoguiya.
- Les pros pourront bientôt utiliser cette base ?
Oui ! Nous sommes à environ 80% de nos travaux et très bientôt, d’ici décembre on va terminer. Mais dès maintenant, ils ont une idée de ce qu’ils doivent faire, ça va entrer dans les annales du Horoya AC, mais aussi de Yorokoguiya. Les logements sont prévus avec 50 chambres, une salle de fitness, un cabinet médico-sportif. Nos jeunes ont déjà travaillé sur le premier terrain, la seconde pelouse est également posée. Rapidement, nous allons monter une tribune de 5000 places sur ce terrain 2, avant d’attaquer le grand stade de 15000 places dont le début des travaux est prévu fin 2017 »
- Pourquoi avez-vous initié cet ambitieux projet à Yorokoguiya ?
Le Centre de Yorokoguiya est conçu pour solidifier notre sport. Grâce à l’Académie, il va donner l’occasion, à ceux qui n’ont jamais eu comme dans les autres pays, la chance de faire du sport-études pour devenir de grandes vedettes, servir notre football, notre équipe nationale, mais aussi devenir des hommes, bien éduqués.
Ce n’est pas un seul club qui se servira de Yorokoguiya, ce centre est construit dans l’esprit panafricain, pour devenir une base, une destination créée à Dubreka précisément à Yorokoguiya. Par ce que vous vous avez trois volets sur un même lieu: la partie loisirs, l’académie et la partie professionnelle. Chacun s’y retrouvera même s’il n’est pas footballeur, c’est fait dans ce sens.
Nous pensons que les académiciens vont certainement vont nous amener à vivre de grands moments, pourquoi pas à une finale de la ligue africaine, mais également permettre au pays une très bonne participation à une coupe du monde.
Comme les pays émergents, il faut savoir rêver, parce que quand tu dis « Dieu aide-moi ! » il t’aide dans ton projet. Nous faisons tout cela pour l’avenir et la traçabilité de notre sport…
- Vous avez un soutien immense des observateurs du sport roi en Guinée, votre réaction ?
Je remercie tous ceux qui croient en mes projets… Nous avons le soutien à peu près à 95% des observateurs, j’en suis comblé par ce qu’ils apprécient mon travail, nos idées, nos projets. Nous sommes des hommes de terrain, parce que nous voulons montrer à la face du monde que nous pouvons, nous aussi, réaliser des choses. Personne n’est descendu du ciel, si les autres excellent aujourd’hui, nous leur montrerons que nous sommes aussi capables qu’eux. J’avoue que notre réussite dépend de tous ceux qui travaillent autour de cette équipe et nous soutiennent. Nous prions Dieu pour nous donner la force de ne pas les décevoir.