– Comment avez-vous préparé ce match ?
« Le plus important, c’était la récupération par ce que jouer dimanche mais aussi jeudi, nous amène à être très vigilant. Il faut reconnaitre naturellement qu’il y a eu une double fatigue : celle du match de façon générale, mais aussi celle de la tension nerveuse. Parce que quand tu prends un but en première période, tu es obligé d’en mettre deux pour te qualifier. Même si à la fin on a été soulagé, on a connu une grosse crispation pendant le match. Les gars ont bien brûlé les calories, c’est pourquoi il fallait travailler la récupération, à base de massages avec des bains froids … Ensuite, il faut se remettre dans le circuit dans le moule. Moi je pense que les joueurs sont conscients qu’il faut se mettre dans la dynamique du championnat. Gagner naturellement pour reprendre les trois points, et surtout prendre nos distances avec les poursuivants directs »
– L’état d’esprit du groupe ?
« Depuis l’égalisation dimanche, j’avoue que l’état d’esprit est très bon. Le groupe était en difficulté, mais après le but et puis la victoire, ça rigole, tout le monde est content. On a vu l’envie de tous et c’est le même état d’esprit qui continue… C’était une difficulté, que nous nous sommes créée nous-mêmes, parce qu’à l’aller on pouvait facilement plier le match dans les 20 premières minutes et à Conakry sur une erreur individuelle on prend un but… Mais par après, nous avons montré qu’on avait l’envie, et plus que nos adversaires. Finalement on a gagné, en récompense aussi du travail physique, un aspect que certains ignorent. Si on n’avait pas été au point physiquement, on n’aurait pas pu arracher cette victoire… »