Victorieux lors de la manche aller du classico guinéen (2-0), le HAC est une nouvelle fois déterminé à s’imposer lors du match retour. Le technicien français sait que ce sera une rencontre déterminante. Mais lors de la conférence de presse tenue au siège de la Fédération, ce vendredi matin, il a précisé dans quel cadre il situe la rencontre.
«Ça va être un match assez extraordinaire, puisque les deux équipes sont à égalité en tête du championnat. A cinq journées de fin, ce sera un grand virage pour la suite du championnat. Et puis pour tous les supporteurs, ce sera un match exceptionnel à tous points de vue. Les deux équipes sont sur une belle série, donc on verra le résultat à l’issue des 90 minutes», affirme-t-il.
Généralement, les entraîneurs se préoccupent du système de jeu de l’équipe adverse, mais ce n’est pas trop le cas de ZVUNKA. L’essentiel pour lui, c’est que son équipe reste constante dans la performance.
«Moi je ne m’occupe pas de l’adversaire, je vais préparer mon équipe en conséquence. On a, depuis maintenant quelques semaines, un fond de jeu, de l’amélioration sur la circulation du ballon, sur plein de choses qui nous ont placés sur une belle dynamique. Nous, on va tout faire pour rester sur cet élan-là, parce que quand tu gagnes tous les feux sont au vert, donc il faut continuer. Surtout, ce qu’il fallait, c’est de ne pas mettre ce match au-dessus des autres, parce qu’il n’y aura que trois points à la fin du match. Pour nous, l’important c’est de rester sur ce qu’on a fait jusqu’à présent, être bien en place, avoir de la confiance quels que soit nos moyens».
A la question de savoir quelle pourrait-être la clé de ce classico, le coach du HAC répond :
«Je ne sais pas ce qui va passer, ça peut être bizarre ce genre de match. Peut-être que ça va se jouer sur une erreur, peut-être sur rien du tout. On ne va pas se préparer d’une façon différente, on va toujours faire la même chose, parce que souvent, lorsqu’on veut en faire un évènement extraordinaire, en changeant de préparation, c’est là que ça se passe moins bien…»