Après la qualification pour l’AFCON 2023 d’une sélection guinéenne dont il a été un buteur Alseny SOUMAH a également participé à la victoire du Horoya AC face à Vipers (2-0). A Kankan, après la première séance d’entraînement, nous sommes revenus avec lui sur l’ensemble de ces matchs.

• Félicitations pour ton parcours en équipe nationale U23 de la Guinée. Parle-nous un peu de ton séjour au sein de cette équipe.

• Bon, le séjour a été impeccable vraiment. J’étais dans un groupe qui a été comme une famille pour moi. L’engouement, les rires les taquineries, le sérieux et le bon résultat final résument en quelques mots la description de cette équipe. 

• Deux matchs pour l’équipe guinéenne mais un seul joué par Alseny SOUMAH, pourquoi ? 

• Oui c’est normal. D’ailleurs c’est le moment pour moi de remercier notre sélectionneur Morlaye CISSÉ. Avant le premier match contre le Nigéria, il m’avait approché en me parlant des raisons qui allait le pousser à me mettre sur le banc. J’étais à son écoute avec attention et j’ai accepté sa décision. C’est aussi çà le respect envers ton sélectionneur.

Pour le second match, il a cette fois-ci décidé de m’aligner. J’ai tout donné sur le terrain et Dieu m’a été reconnaissant, car j’ai été le deuxième buteur sur un coup-franc direct. Un but que je dédie à mon cher père qui ne cesse de me mettre la pression dans ma passion. Donc cet honneur lui revient intégralement. 

• Après cette trêve internationale, retour en ligue des champions africains avec le Horoya, et une très belle victoire (2-0) face au Vipers. Selon toi    qu’est-ce qui n’a pas marché pour vous cette année ? 

• C’est vraiment un regret pour moi et pour toute l’équipe du Horoya AC. On a commencé la compétition de façon très compliquée avec les résultats qui ne nous honorent pas. Mais c’est aussi ça le football, avec des moments brillants et d’autres plus sombres. Je pense que cette année est désormais à oublier pour se remettre au travail afin de jouer la prochaine fois une meilleure compétition. 

• Plus de compétition africaine pour le moment, mais la phase retour de la ligue 1. Comment tu l’abordes ? 

• Le championnat national est une suite logique des compétitions africaines. Il faut obligatoirement gagner match après match pour finir sur le podium afin de rejouer une compétition africaine. Donc pour moi, le championnat national est la plus dure des compétitions, avec des adversaires qui ne sont jamais prêts à abandonner. Et j’espère bien que cette année, nous allons terminer sur la première marche du podium.