Porter ce maillot est un honneur, le mouiller est un devoir !

Le Horoya AC en quête d’un trophée

Le Horoya AC en quête d’un trophée

Pour répondre à cette question, il serait significatif de faire la genèse de son avènement à la tête du club des Matamkas. En 2012, dès le début, le mécène montre ses ambitions. Le rachat à travers une convention faisant de lui propriétaire exclusif du HAC il injecte chaque saison de gros moyens dans le club pour lui permettre de jouer les premiers rôles dans le championnat local (7 titres, 5 coupes nationales et 5 super coupes).

Très vite, ses ambitions s’élèvent : il veut intégrer la phase de poules des compétitions interclubs de la CAF, ce qui lui permettra également de changer l’indice CAF de la Guinée (4 clubs qualifiés à partir de 2019. Il n’hésite pas à faire venir des oiseaux rares de tous les horizons, pour faire de son club un passage obligé sur la route du succès.

2017 : le premier virage

Après trois tentatives infructueuses (2014, 2015 et 2016) ce n’est qu’en 2017 qu’il atteint son but : la phase de poules en Coupe de la CAF. Il est logé dans le groupe des grands (TP Mazembe, SuperSport) et rate de peu son ticket pour les quarts. Malheureusement l’expérience du ténor d’en face (Mazembe) le fait sombrer dans les ultimes minutes de jeu lorsqu’il prend un second but synonyme d’élimination. Ce premier coup d’essai va donner de l’appétit aux Matamkas qui depuis se qualifient au moins pour les quarts de finale des  compétitions interclubs de la CAF.

Cette année sous l’impulsion de son président Soufiane SOUARE, le Horoya AC a gardé la sérénité malgré du mouvement sur le banc. Après son élimination en C1, il s’est qualifié pour une demi-finale de la Coupe de la CAF en jouant des matchs quasi-historiques : aller battre les Libyens d’Al Nasr Bengazi chez eux (2-0), puis tenir tête à Enyimba FC  au Nigeria  (1-1 à Aba). Des rencontres de haut niveau après lesquelles le corona virus est – quel dommage – venu le stopper dans un élan ô combien prometteur.

Désormais, l’heure est de préparer cette échéance en terre marocaine lors d’un « final four » face aux Egyptiens du Pyramids FC qui peut valoir une place en finale. Bien avant cela, Mamadou DIOUMESSY, chargé de l’organisation, analyse : « Au moment où Antonio SOUARE est arrivé, le Horoya AC connaissait de petites difficultés. Depuis qu’il est là, il nous a fait comprendre que le foot est une industrie. Il a changé l’image du club. Avec lui nous avons appris comment gérer un club. De l’administration, à l’organisation matérielle jusqu’au terrain. C’est ce qui nous a permis de nous frotter aux plus grands clubs, de découvrir les plus grands stades du continent. Cela nous a montré que le football est sans barrière. Nous ne pouvons que le remercier… »

 

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