Après avoir sorti un calendrier provisoire de la saison 2016-2017, la LGFP a jugé nécessaire d’échanger avec la presse pour expliquer le retard apporté à la reprise du championnat. Pour le président de la LGFP Antonio SOUARE, ce retard est lié à la crise qui a secoué la FGF.

« On devait commencer, selon notre propre programme, le 15 octobre dernier. Mais personne n’avait prévu l’année dernière qu’après avoir mis la Fédération en place, il y aurait une crise. Or, nous considérons que nous serons en crise jusqu’en février prochain. Cela dit, nous cherchons à organiser le championnat le plus tôt possible pour ne pas sortir des objectifs qu’on s’est fixés sur trois ans. C’est-à-dire l’organisation de la Ligue professionnelle qui a eu lieu l’an dernier, la Ligue nationale cette saison, et l’année suivante le championnat des catégories inférieures (cadets et juniors). Ce qui nous permettra de mettre en place la colonne vertébrale de notre football », a-t-il fait savoir.

Selon le Secrétaire administratif de la LGFP, le Colonel Maurice Akoi KOIVOGUI, le championnat pourrait probablement reprendre entre le 11 et le 18 décembre prochain. Mais, il précise que cette date reste à confirmer.

« On est plus pressé que vous. La Ligue Professionnelle n’est composée que de présidents de clubs. Nous savons que deux de nos équipes sont engagées dans les compétitions africaines, et qu’elles ont besoin de compétition pour avoir plus d’automatismes. Une date indicative a été donnée par le président, maintenant on va essayer de tout faire pour qu’elle soit respectée. Mais encore une fois, ce n’est qu’une date indicative… » a-t-il laissé entendre.

En attendant les équipes, notamment le Horoya AC, continuent à se préparer en sachant qu’elles ont encore une quinzaine de jours pour cela avant le « top de départ » de la nouvelle saison.